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Un homme parmi des femmes || PV Raphaëlle Nova
Dylan Anagnos
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Dylan Anagnos
Lun 22 Juil 2024 - 21:58
Nouveau travail
Le 22 juillet, au maid café de Jurong West, avec un Raphaëlle Nova
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C’est arrivé comme je le craignais… J’ai perdu mon travail, mon bienfaiteur et, avec lui, le droit d’utiliser l’appartement dans lequel je logeais… Selon lui, ce qu’il s’est passé ce jour-là est impardonnable et je n’avais pas le droit de mettre dans l’embarras le barman et de quitter mon poste. Je suis un peu surpris concernant la dernière raison mais… je ne peux rien y faire. S’il ne veut plus de moi, je ne peux que m’y plier. Toutefois, il faut absolument que je trouve un nouvel emploi et un endroit où loger qui ne soit pas trop cher sans quoi je ne pourrais jamais rembourser mes dettes.
Mon état physique n’a pas beaucoup évolué. J’ai régulièrement de la fièvre, mon bras mécanique bloque de plus en plus malgré les entretiens que je m’efforce de faire et je n’arrive pas à me sentir moins fatigué. Je ne sais pas quoi faire pour aller mieux… Côté moral, c’est pire encore. J’ai des crises de larmes quand je suis seul, sans raison apparente. Je crains de ce qui pourrait m’arriver dès que je croise quelqu’un et… je me sens terriblement seul. J’aurais préféré que le temps s’arrête quand elle était avec moi…

Dès que je n’ai plus eu le droit de rester dans l’appartement, j’ai rassemblé toutes mes affaires qui ne tenaient que dans un simple sac de sport et je suis parti. En chemin, je n’ai pas seulement cherché un logement, mais également un travail. J’ai essayé de me montrer sous un meilleur jour, de leur montrer que je ferais tout pour répondre à leurs attentes. Il me faut absolument un travail. Je ne demande pas une grosse paye, mais seulement assez pour pouvoir survivre et payer mes créanciers.
Finalement, en arrivant à Jurong West, j’arrive à me trouver un petit studio de dix mètres carrés. Il tombe en ruine, mais je n’en ai que faire. Ce n’est pas le plus important pour le moment. Puis, je ne mérite pas mieux…

Maintenant que j’ai un toit sur ma tête, je continue ma recherche d’emploi. Je me concentre surtout sur ce que je sais faire, bien que je tente également ailleurs. Malheureusement, je ne cesse de prendre des refus directs. Beaucoup parce que je gêne les clients, d’autres parce que je n’ai pas les compétences. Une grosse partie ne m'a rien dit du tout à part de partir…
Cela fait plusieurs jours que je cherche et l’échéance arrive à grand pas. Est-ce que j’ai prévenu mes créanciers que j’ai changé d’adresse ? Ne vont-ils pas croire que j’ai essayé de les fuir ? J’espère que non. En tout cas, je me sens particulièrement fatigué et stressé alors que j’arrive devant un maid café. Cela ne me semble pas très différent d’un bar quand je regarde d’ici. Néanmoins, l’ambiance est plus… Comment décrire ça ? C’est différent, c’est certain. Je ne saurais pas expliquer pour quelle raison néanmoins. Quoi qu’il en soit, peu importe l’endroit, il faut que j’entre pour demander à être embauché. Si je ne suis pas pris, il va falloir que je me tourne vers un tout autre type de travail…

J’entre sans trop savoir comment me comporter. Un léger “bonjour” passe la barrière de mes lèvres, tel une brise légère. L’accueil que je reçois est bien plus dynamique que cela. Des femmes habillées étrangement me souhaitent la bienvenue avec un sourire éclatant. Je ne sais pas quoi faire, quoi répondre. Une main fermée au niveau de ma poitrine, j’ai du mal à savoir où me donner de la tête. J’ai l’impression que je vais finir par tomber. Je réussi tout de même à momentanément me reprendre pour demander sans aucune assurance :

Est-ce que je peux… travailler ici ? … S’il vous plaît… ?


Je ne sais pas à qui m’adresser, je ne sais plus comment je devrais demander un emploi puisque personne n’a voulu de moi. J’ai vraiment peur qu’on ne veuille vraiment pas de moi et d’avoir perdu le seul endroit à même d’accepter une personne comme moi… Pourtant, une des personnes en tenue qui semble être la norme ici va plus loin et appelle une personne qui pourrait être le patron. J’ai peur. J’ai du mal à déglutir. Est-ce que je vais avoir une chance ? Une toute petite ? S’il vous plaît…
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Raphaëlle Nova
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Raphaëlle Nova
Lun 22 Juil 2024 - 22:33
Raphaëlle avait quand même sa petite réputation dans le maid café, son côté glacial et dominant attirait des clients particulier. Mais est ce que c’était forcément une bonne chose ? Elle même ne pouvait pas vraiment le savoir, après tout… On était dans la ville basse. Personne ne parlait en mal d’elle dans l’équipe du maid café, l’ambiance était agréable dans l’arrière boutique, une équipe soudée qui restait naturelle. Dans ce maid café où l’on l’appelait Obsidienne, en dehors des surnoms sur elle tournait dans le cercle des plus étranges. Enfin… Venant d’arriver devant la boutique qui n’était pas encore ouverte, Raphaëlle entra par la porte de service comme chaque jour. Et chose qui n’était pas étonnante, le patron qui aimait jouer à un jeu avait trié les lettres que le café avait reçues en plusieurs catégories. La première était l’administrative qui seul lui avait accès, la seconde, des pubs que tous pouvaient lire. Puis la section haters et la section fan. Dans la section haters et fan, il y avait des sous catégories correspondant à chaque personne du café, il n’était pas rare que certaines reçoivent des lettres d'amour. Mais aussi de haine.

D’ailleurs, ça rappelait à notre demoiselle que le patron était protecteur envers elles. La dernière fois rubis avait été un peu trop lourdement approchée. Le patron bien qu’il n’en avait pas l’air a su dérouter le loubard. Et après plus de soucis de ce côté. D’ailleurs dans la catégorie fan et sous catégorie Obsidienne, il y avait quelques lettres. Bon… Elle les lisait car c’était parfois amusant. Voir des lettres demandant à se faire piétiner par elle. C’était une chose un peu étrange. Mais ça montrait qu’elle travaillait comme il fallait ! Quoi que étrange pour ceux qui ne connaissaient pas le concept d’accueil de l’établissement.

Le patron semblait souriant en ce jour, l’ayant remarqué, Raphaëlle soupira, généralement ça voulait dire qu’il avait reçu une figurine d’un de ses mangas préféré. Alors qu’elle allait balayer dans la salle avant l’ouverture, ce dernier la remarqua et s’empressa de l’interpeller !


“Obsidienne ma chérie viens voir !”

N’ayant pas trop le choix, elle chercha de l’aide du regard mais les filles avaient filées rapidement pour préparer la salle. De ce fait, avec toute sa classe naturelle, notre maid fixa son patron de son regard de glace.

“Allons me fais pas ce regard, je suis super content aujourd’hui ! J’ai reçu la réponse de..
-Pardon patron de vous couper, mais j’aimerais aller bosser.
-Attends, laisse moi finir quand même ! Donc je disais que..
-Patron on a quelqu’un qui cherche du boulot !”

Sauvée par un inconnu, Le patron regarda Raphaëlle en lui disant de le suivre. Si jamais c’était un plaisantin, si la froideur de Raphaëlle et ses phrases à détruire un homme ne marchaient pas, lui s’en chargerait. Quand ils arrivèrent dans la salle, ils virent un jeune homme assez frêle, enfin… Le patron garda un sourire très amical tandis que Raphaëlle lança une salutation à sa manière.

“Salut, toi t’es pas là pour que je t'accueille. Ce serait le cas je me poserais la question de si tu veux mourir.
-Obsidienne voyons ! Cette personne cherche un emploi soit un peu plus délicate avec ! Bon… Suis nous petit, de plus tu ressemble à quelqu’un qu’on m’a parlé.”

Il fit signe au garçon de le suivre, Raphaëlle avançait en même temps que le patron, sachant déjà qu’un entretien d’embauche allait se tenir. Ce fut une fille à la chevelure blonde qui s’approcha ensuite du jeune homme en s’inclinant et s’excusant.

“Bonjour et désolé, Obsidienne est une personne très gentille malgré ce qu’elle montre. Et courage !”

Sans laisser le temps de répondre cette dernière fila retourner a passer le balai rapidement.

Raphaëlle gardait un regard sur lui, attendant qu’il suive ou… Qu’il prenne la fuite ?

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Dylan Anagnos
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Lun 22 Juil 2024 - 23:05
Nouveau travail
Le 22 juillet, au maid café de Jurong West, avec un Raphaëlle Nova
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Ces quelques instants d'attente me parurent être une éternité pendant laquelle je n’ai cessé de m’inquiéter. J’ai peur que tous mes efforts soient vains, que personne ne me voie et que je ne me retrouve sans rien… Je ne sais pas ce que me feront mes créanciers me feront si jamais cela arrive. Si je ne peux pas les payer… et si je ne peux pas payer le loyer… Qu’aurais-je dû faire ce jour-là pour que mon patron ne me laisse pas… ?

La personne qui a été appelée arrive finalement avec une autre fille. Ils ont une sacré présence tous les deux. J’ai l’impression d’être face au soleil et la lune réunis. Je divague… Je m’en rends d’autant plus compte quand la brune me parle, me faisant comprendre qu’elle ne me porte pas dans son cœur et qu’elle ne me voit pas. Je baisse la tête. Sans doute que lui aussi… Que je vais encore…
Il me donne tort sans même s’adresser directement à moi. Je relève légèrement mon regard alors qu’on me demande finalement de les suivre. “Petit”... Combien de temps cela fait-il que je n’ai pas été appelé ainsi ? Tellement longtemps… Depuis que j’ai commencé à travailler au bar, il me semble. Je me demande à qui je peux bien ressembler…

Je hoche la tête doucement pour toute réponse et suis docilement ces personnes vers une autre salle. En passant, une des filles qui était là quand j’ai été accueilli dès mon entrée m’adresse la parole. Rien que cela m’étonne mais, en plus de ça, c’est pour essayer de me rassurer. Je la regarde avec des yeux ronds alors que je me demande comment cela peut être possible. Toutefois, je ne peux pas faire attendre ces personnes trop longtemps. Je hoche donc de nouveau la tête qu’elle ne voit pas puisqu’elle part directement après pour passer le balais puis, sans demander mon reste, j’accompagne cette “Obsidienne” et son patron ailleurs. Je n’ose pas les regarder dans les yeux. Je ne veux pas paraître “prétentieux” ou “orgueilleux”. Je voudrais juste… juste être accepté pour travailler. Je ferais n’importe quoi pour ça…

Arrivé à destination, je ne sais pas ce que je devrais faire. Alors, je n’ose ni m’approcher, ni prendre la moindre initiative. Je ne connais pas les règles de cet endroit. Je n’ai jamais été dans ce genre de situation, ce qui n’aide pas. Mais… j’imagine que c’est de ma faute puisque je n’ai pas su comment le savoir en premier lieu. Ils avaient raison… Je le vois de plus en plus… Je ne suis qu’un imbécile et un incapable…
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Raphaëlle Nova
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Raphaëlle Nova
Mar 23 Juil 2024 - 10:33
L’arrière boutique. Endroit où les employées venaient souffler quand ils avaient le temps, autant le patron que le reste du personnel. Mais c’était aussi là que le patron faisait les entretiens d’embauche. La raison ? Voir si la futur potentielle recrue pouvait supporter le stress des aller retour des employés. Jusque là, il n’y avait qu’un homme dans le maid café et c’était le patron. D’ailleurs celui ci, bien qu’il avait une grand taille et de beaux cheveux blonds. On aurait plus l’impression qu’il est du genre à se cacher ou à esquiver tout problème. Ce jugement se faisait à cause du sourire niai qu’il avait en permanence. Raphaëlle ne disait rien là dessus, car la potentielle recrue… Comment dire ça ? Un trouillard ? Alors pourquoi demander à la maid à la réputation froide et de dominatrice d’assister à cet entretien ? Le patron avait sûrement une idée derrière la tête. Et d’ailleurs se dernier commença à prendre la parole.

“Bien, installe toi et mets toi à l’aise, on est pas dans un vieux manga du nom de battle royal voyons.Vois nous plutôt comme… Un magnifique conte de fée !”

Le blond sentait un regard oppressant sur lui, effectivement, Raphaëlle n’avait pas apprécié la référence aux contes de fées. Mais elle ne pouvait pas dire grand chose. Celle ci resta  debout aux coté du patron. Ce dernier était  étrangement à l’aise et sembla plus ressembler à  un étudiant en speed dating qu’autre  chose. Pour le moment personne ne venait dans l’arrière salle, le regard de notre jeune demoiselle quand à lui se posa sur le jeune homme, un regard qui pouvait paraître froid, mais ceci pour une raison. Une fois le patron lui avait dit que la  réaction des gens par rapport à son regard pouvait en dire long sur leur caractère. En gros… Le patron se servait  d’elle pour le moment  pour tester le jeune homme face à eux ! Bien que cela n’affectait pas Raphaëlle, cette dernière attendait qu’un client arrive pour  la sortir de cet entretien qui pouvait à tout moment… Se transformer en un bordel monstre. Le blond reprit parole, l’on pouvait sentir la curiosité dans son regard.

“Bien, pourrais tu me raconter ton parcoure, combien tu désires être payé et… Ce que tu aimes dans la vie ! Aller dis moi tout ! Et t’as couleur préféré ! Ainsi que la couleur des  so…”

L’homme se stoppa de parler et fit mine de tousser légèrement, encore un peu et il savait qu’il aurait fait une grosse bourde. Raphaëlle quand à elle avait toujours son regard vers le demandeur d’emploi. De ses lèvres et de sa voix froide elle ne dit alors qu’une chose.

“Nul besoin de donner ton prénom si tu ne veux pas que les employées le sache, ici on te donnera un surnom lié à une pierre précieuse qui correspond en général soit à tes yeux ou à tes cheveux. Mais ça c’est si tu es embauché.
-Obsidienne, peux-tu nous donner un peu d’affection s’il te plaît  !
-Si vous désirez que je vous marche dessus patron il fallait le dire.
-Non merci ça ira, pardonne moi si je t’ai offensé !”

Une teinte de peur dans la voix du patron ? Non, l’on pouvait juste sentir qu’il respectait son employée, Ce dernier reposa son regard sur le garçon aux cheveux blanc. Est ce qu’il arrivait à tenir  face à l’imposante présence que Raphaëlle pouvait exercer à cause de son comportement ?

Spoiler:
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Dylan Anagnos
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Mar 23 Juil 2024 - 11:21
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Le 22 juillet, au maid café de Jurong West, avec un Raphaëlle Nova
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Je suis emmené dans l’arrière boutique, dans une salle qui ressemble à une salle de repos. N’allons-nous vraiment déranger personne ? Remettre en questions les décisions n’est pas mon but et c’est pourquoi j’ai suivi ces deux personnes sans rien dire. Pourtant, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour les travailleurs qui auraient besoin de repos et de calme si jamais la discussion venait à s’éterniser…
Je m’installe sur une chaise comme cela m’est demandé, face à cet homme. La femme qui nous a accompagnés, Obsidienne, reste debout à côté de lui. Elle n’a vraiment pas l’air contente d’être là. Je me demande à quoi elle peut bien penser. Lui aussi. Je ne comprends pas vraiment pourquoi il semble prendre des pincettes avec moi… Je dois vraiment faire pitié pour qu’il agisse de cette manière, n’est-ce pas ? Quoiqu’il en soit, il a beau me demander de le faire, je ne me sens pas à l’aise. Comment pourrais-je alors que ma situation est cruellement critique ? Je me demande ce qu’est un manga…

Finalement, les questions commencent à être posées. J’espère n’en oublier aucune. J’ai tendance à avoir du mal à retenir, en ce moment. Pourtant, ma mémoire n’est pas si mauvaise que ça. Le patron me l’avait même complimentée à mes débuts, je me rappelle. Par contre, de quoi voudrait-il la couleur ? Je ne suis pas sûr de comprendre. Ah ! Apparemment je n’ai finalement pas à retenir cette information-là. Par contre, Obsidienne est comme mes anciens collègues. C’est l’impression qu’elle me donne en tout cas. Je hoche néanmoins la tête à l’information qu’elle m’a donnée. Ce n’est sans doute pas plus mal que je n’ai pas besoin de me présenter.
Les regards sont posés sur moi. Je préfère cela à avoir l’impression que je n’existe pas, qu’on ne me voit pas. On m’écoute en plus. Je me sens anxieux, mais il me faut absolument ce job. Je ne dois pas échouer ! L’échec ne m’est vraiment pas permis… Alors je m’attèle à répondre à ce qui m’a été demandé avec précaution sans oser les regarder dans les yeux pour ne pas me montrer insolent :

Pour mon parcours… mon ancien patron m’a appris à travailler dans son bar depuis environ dix ans. J’étais serveur mais je faisais tout mon possible pour aider mes collègues, tout ce qu’ils me demandaient… Euh… … Pour ma paye… Je ne demande pas grand-chose… Juste assez pour mon loyer et pouvoir payer ma dette tous les mois… C’est tout. Mmh… Pour la couleur et… et ce que j’aime… Je ne sais pas…


J’ai réussi. J’ai réussi à me rappeler de tout ! Mais est-ce que ça va suffire ? Je ne sais pas… Je n’ai jamais parlé comme ça pour avoir un travail. Mon ancien patron m’a emmené avec lui après m’avoir trouvé, m’a appris ce que je devais savoir… J’ai peur… J’ai peur de ne pas pouvoir travailler… J’ai peur de ne pas avoir ma chance… Je me demande si quelqu’un est capable de me comprendre…
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Raphaëlle Nova
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Mar 23 Juil 2024 - 11:43
Raphaëlle avait compris un peu l’idée de ce que pouvait ressentir la personne face à eux. Dû moins elle pouvait complètement se tromper, mais à l’écouter alors qu’il ne les regardait pas dans les yeux, c’était simple. Cette personne n’était qu’un soumis. Mais à l’écouter, ce n'était pas son choix, juste qu’il avait dû être un peu victimisé. Le patron avait joué la carte de la fourberie. La demoiselle venait de comprendre pourquoi elle devait assister à cet entretien. Pour tenter de voir si le garçon face à elle allait avoir un peu de courage, elle tenta quelque chose.

“Je ne suis pas cannibale.”

Un léger soupir venant de la part de la demoiselle, le patron quant à lui fut des plus choqué en entendant Raphaëlle. C’était peut-être même la première fois qu’il avait l’impression de voir un signe de gentillesse de sa part. Bon pour tous cela pouvait sembler être autre chose, mais les autres maids et le patron connaissaient Raphaëlle. Ce fut tellement surprenant qu’il eut comme un blocage et laissa sans avoir le temps de lui interdire… Raphaëlle approcher du jeune garçon, elle vint sans la moindre hésitation à se poser sur la chaise d’à côté et de saisir le visage de ce dernier délicatement, le tourner vers elle et le fixer droit dans les yeux.

“Si tu veux travailler ici, parle nous en nous regardant droit dans les yeux. De toute manière, je pense que le patron ne sera pas contre que tu travailles ici. Si t’as déjà bossé dans un bar, ici ce sera juste l’ambiance qui sera différente.”

Elle lâcha alors le visage du jeune homme. Dans le fond, Raphaëlle se disait d’en avoir trop fait, mais elle ne bougea pas plus pour autant. Celui-ci devait subir son test ! Oui elle avait une réputation de femme dominante et froide, mais ça ne voulait pas forcément dire sans coeur. Le patron ne savait plus quoi dire, autant surpris par son employée, que des infos qu’il avait pu avoir !

“Ok… Euh qu’est ce que je voulais demander d’autre ? Ah oui ! Pourquoi il t'as viré ? Je te force pas à répondre, mais j’aimerais savoir pour voir si y a des choses que tu devrais améliorer chez toi.”

Le sourire chaleureux du patron contrastait fortement avec Raphaëlle, après tout elle n’avait pas détourné le regard du garçon. De plus,on pouvait désormais entendre quelques petits sons dignes du maid café, des clients venaient sûrement d’arriver et le café allait désormais être un peu plus vivant.
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Dylan Anagnos
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Mar 23 Juil 2024 - 12:10
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Cannibale ? Je me demande ce que signifie ce mot et, par extension, ce que Obsidienne a voulu me dire. Dans le doute, je préfère ne pas prendre le risque de faire un impair. Je n’ose pas non plus demander la signification de ses paroles. Si je viens à les vexer ou à montrer de l’ignorance, ils pourraient finir par ne pas me prendre et mes seules options… Je n’en aurais pas vraiment en réalité si cela venait à arriver…
J’entends des bruits de pas et, du coin de l'œil, je peux voir la demoiselle se déplacer dans ma direction.
Ah… J’ai vraiment merdé…
C’est ce que je pense alors qu’elle prend place à côté de moi. Ce que je ressens à ce moment-là n’a rien de comparable avec la sensation que mon ancienne cliente avait fait naître en moi.

Je sursaute alors que ses mains atteignent mon visage et je ferme les yeux dans l’attente d’un rejet. Rien de ce style n’arrive. Seulement des paroles qui ressemblent à des conseils et des encouragements. C’est du moins ainsi que je le comprends. Alors, j’ouvre les yeux pour la regarder tandis que mes épaules se baissent dans mon soulagement. Je ne peux qu’en ressentir alors qu’elle vient de me faire voir une lueur d’espoir. Cela fait même paraître au second plan toute la surprise qui vient avec le conseil de les regarder dans les yeux. C’était quelque chose qui était grandement mal vu au bar. Pourquoi une telle différence ? Est-ce parce que l’ambiance est différente ?
Doucement, sans l’amener à me lâcher de force, je hoche doucement la tête pour lui montrer que j’ai compris ses paroles. J’aimerais la remercier, mais les mots se noient dans mes émotions. Je m’efforce de ne pas faire d’éclats, pourtant j’ai très envie de pleurer. Je ne suis pas certain de comprendre la raison, mais qu’importe. Les faits sont là.

Elle me lâche sans aucune brusquerie. Puis, le patron réclame mon attention en reprenant la parole. Est-ce qu’il ne semble pas… perturbé ? La réaction de Obsidienne sort-elle de l’ordinaire ? Puisque je ne la connais pas, je ne pourrais le savoir que si je parviens à mieux faire sa connaissance, avec du temps et son accord.
Puis une autre question tombe. Une question à laquelle il m’est difficile de répondre. Pourtant, suivant le conseil qui m’a été donné, c’est en regardant au mieux dans les yeux mon interlocuteur que je réponds malgré mon manque d’assurance :

Je… ne suis pas sûr… Il ne m’a pas vraiment donné de réponses… Je faisais ce qu’on me demandait sans me plaindre et pendant autant de temps qu’on avait besoin de moi. J’ai été… maladroit… et on m’a fait comprendre que mon comportement n’était pas bon. Ce devait être très grave… Une cliente m’a dit que je n’avais rien fait de mal, mais je ne sais pas si elle a raison…


Regarder dans les yeux est difficile. J’ai tendance à baisser le regard avant de le remonter en me remémorant le conseil donné. Je me sens coupable d’avoir mal fait les choses au point qu’on ne veuille plus de moi…
J’ajoute toutefois avec un peu plus d’assurance et surtout une volonté que je ne me connaissais pas moi-même :

Mais je suis prêt à apprendre et corriger mes erreurs. Si on m’explique ce que je fais de mal, ce que je dois faire ou non, je peux faire tous les efforts qu’il faut pour bien travailler ! Je… J’ai vraiment besoin de travailler…


Est-ce qu’il va vraiment me prendre ? Puisque j’ai été viré du bar parce que mon travail n’était sans doute pas assez bon, il n’a aucune raison de le faire… Pourtant, je continue de prier pour qu’il me laisse une chance. Rien qu’une toute petite chance.
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Raphaëlle Nova
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Raphaëlle Nova
Mar 23 Juil 2024 - 14:56
Du point de vue de la maid, le jeune garçon avait quand même de la volonté, sinon il aurait fuit plus vite que la lumière. La présence et le regard continuel qu’elle portait sur le jeune garçon devait être oppressant pour lui. Mais Raphaëlle n’avait pas l’habitude de lâcher du regard ses interlocuteurs. Peut être était-ce dû au fait qu’elle était la dominante dans ce maid café. Enfin… En termes de traitement désiré par les clients…. Bref. Le manque d’assurance se sentait un peu dans les paroles du garçon, mais il y avait quand même une légère teinte de courage, ce n’était pas déplaisant à voir pour la maid. Le patron quand à lui semblait réfléchir, et lâcha une phrase avec un sourire confiant.

“A mes yeux, t’es pas en tort, sinon il aurait donné une réponse. Mais laissons les idiots là où ils sont. Être maladroit n’est pas un souci, avant de t’envoyer en salle tu vas devoir apprendre beaucoup ! Et vu que tu es prêt à apprendre. C’est… PAR.. FAIT ! Ce bouffon â lâcher une pierre qui peut être précieuse. On remplira la paperasse après, pour le moment discute avec les filles quand elles sont ici, généralement les filles font des pauses régulières quand elles ne sont pas appelées !”

Raphaëlle acquiesça simplement d’un signe de tête, elle tourna néanmoins le regard vers le patron qui sembla avoir des étoiles dans les yeux, choses qui ne la rassura pas. Enfin, la jeune demoiselle revint sur le garçon, le regard n’ayant pas changé. Ce dernier devait être sous le choc à cause du patron.

“Bien, si tu as des questions tu peux me les poser, vu qu’apparemment personne ne semble vouloir être accueilli par moi.
-Il faut être maso pour ça. C’est peut être ça qui fait aussi que t’as pas encore de…
-Patron, si vous ne voulez pas qu’il vous arrive malheur, faites en sorte de ne pas dire le dernier mot.
-Effrayante…”

Le patron ria légèrement, se redressant et lança.

“En fin de journée, tu viendras dans mon bureau pour l’administratif. Et je me sentirais moins seul autour de ces dames ! Tu verras sûrement l’équipe petit à petit, on a les postes en salle, en cuisine et… Moi.
-Ce que le patron veut dire c’est qu’à part géré certains cas gênant pour nous, on pourrait ce passer de lui.
-Obsidienne mon coeur saigne…
-J’appel une ambulance ?”

Le Patron ne trouva rien à répliquer et fit mine de pleurer, mais était ce assez bien jouer ? Bien sûr que son jeu d’acteur était pas mal, mais loin d’être assez suffisant, Raphaëlle soupira et laissa son regard sur le jeune garçon au cas où qu’il ai la moindre question !
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Dylan Anagnos
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Mar 23 Juil 2024 - 15:57
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Je ressens énormément de tension. J’ai vraiment peur de ne pas être pris, de devoir m’orienter vers une solution que je voudrais à tout prix éviter. J’ai également peur de mourir si jamais je venais à ne pas pouvoir couvrir mes mensualités. C’est déjà tellement difficile habituellement, alors sans travail… Je ferme les yeux, de plus en plus tendu à chaque seconde qui passe dans le silence. Puis, la sentence tombe. Une simple phrase qui me fait relever la tête, les larmes aux yeux. Des larmes qui n’ont rien à voir avec les habituelles que je m’empêche généralement de montrer ou qui m’ont échappées face à mon ancienne cliente qui n’a pas pu me donner son nom. Un poids a totalement libéré mes épaules et ma poitrine. Pourtant, puis-je vraiment y croire ? Je ne suis vraiment pas en tort ? J’ai le droit d’être maladroit ?
Comme je l’ai dit juste avant, apprendre ne me dérange pas du tout, c’est pourquoi je hoche la tête pour montrer mon accord pour le faire. Je me demande comment il peut me voir comme une pierre précieuse, mais qu’importe. Tout ce que je retiens de tout ça c’est que je suis réellement accepté. Obsidienne ne m’avait pas menti et ne s’était pas non plus trompé. J’ai vraiment l’impression de vivre un rêve. Ce n’est est pas un, n’est pas ?

Mon regard se tourne sur Obsidienne alors qu’on me demande de parler avec les filles qui passent régulièrement ici quand elles ne sont pas appelées par les clients. J’imagine que la première avec qui j’aurais une conversation… c’est elle. Je me demande comment on a une conversation… J’ai souvent vu mes collègues parler ensemble, mais je ne l’ai jamais réellement fait par moi-même. Je ne sais pas ce que je devrais leur dire… Des questions… Est-ce que j’ai des questions ? Un peu par rapport au travail, c’est vrai. Je hoche donc la tête mais je ne peux pas les poser puisque le patron prend la parole avant moi. Mon regard finit par passer de l’un à l’autre alors que je tente de comprendre ce qui est en train de se passer sous mes yeux. “Maso” ? Que veut-il dire par là ? … Et je me demande si tout va vraiment bien entre eux… Je ne voudrais pas être celui qui fait qu’ils ne s’entendent pas… Que devrais-je dire ? Dois-je faire quelque chose pour calmer tout ça… ?
Entendre le patron rire m’amène à penser que, finalement, ce n’est peut-être pas si grave. Pourtant, les paroles prononcées n’étaient pas joyeuses… Ou j’ai mal compris quelque chose ?

Finalement, j’ai le droit à de nouvelles directives. Si je dois résumer ce que je dois faire : parler aux filles en restant ici, poser mes questions à Obsidienne et aller dans le bureau du patron pour remplir les papiers quand la journée sera finie. Je pense également comprendre que je serais le seul homme parmi toutes ses filles sans compter le patron. Cela va beaucoup me changer, à n’en pas douter. Néanmoins, ça ne me dérange pas.
… Pourquoi est-ce que le patron pleure maintenant ? Et pourquoi Obsidienne ne fait rien ?! Paniqué de le voir dans cet état, et n’ayant pas conscience que mes larmes menacent de tomber, je les regarde à nouveau tour à tour sans savoir quoi faire. Je n’ai jamais eu à consoler quelqu’un. A vrai dire, je n’ai jamais été “proche” de quelqu’un puisque personne ne voulait me voir. Et la seule qui l’ait fait malgré qu’elle ait dû partir n’a pas pleuré. C’était moi qui l’avait fait.
Totalement démuni, je me tourne vers Obsidienne pour lui faire part de ma pensée avec panique et manque de confiance :

Qu-... On ne peut pas le laisser comme ça… Comment faire… ?


Je ne peux pas rester sans rien faire… Comment m’y prendre ? Comment avait-elle fait quand je pleurais ? Euh… Elle m’avait donné une boisson et elle m’a emmené dans un café, non ? … Ne vaudrait-il pas lui donner une boisson chaude ? Mais je ne suis pas chez moi, seulement sur mon lieu de travail. Je ne peux pas me permettre de faire une telle chose ! Que faire… ?
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Raphaëlle Nova
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Raphaëlle Nova
Mer 24 Juil 2024 - 9:40
Croisant les bras elle fixa  son patron, sans rien dire, celui-ci allait sûrement se rendre tout seul en disant qu’il plaisantait. Mais ce que Raphaëlle n’avait pas pris en compte, ce fut que le jeune homme à côté prenne la comédie du patron comme une réalité. Ce dernier voulait régler l a situation pensant que le blondinet pleurait réellement ? Elle ne pouvait pas laisser le  jeune homme s’imaginer des choses, mais l’envie de malmener un peu le patron était quand même là, hors, Raphaëlle ne voulait pas dépasser certaines limites. Ce fut pour cela qu’elle soupira longuement et… Posa son regard sur le garçon qui sembla presque paniquer.

“Ce serait un employé je lui tirerai les oreilles pour le vacarme qu’il fait. Mais vu qu’il est le patron je ne peux que le laisser pleurer.”

Une idée sadique lui vint en  tête. Enfin, ce n’était sadique que pour le patron qui aimait ses figurines plus que tout. Les maids savaient où était sa collection cachée, bien que cela puisse être drôle, il ne valait pas mieux mettre le patron en colère. Raphaëlle réfléchissait tranquillement à une méthode pour qu’il arrête de faire la comédie. Mais le meilleur plan qui lui venait en tête fut d’ignorer le patron.

“Au fait, tu as quel âge ?”

Oui elle s'était posé la question depuis le début, mais il fallait aussi qu’elle trouve autre chose, un petit surnom au jeune homme, ce dernier n’ayant pas donné son prénom, la jeune femme y avait songée. Quel sera le surnom qui  pourrait lui convenir au boulot ? Le patron aimait donner des noms de pierres précieuses à ses employés et ce garçon ne devait pas en échapper. Pendant ce temps, le patron se mit à  ramper au  sol profitant que Raphaëlle ai le regard sur le jeune homme, une fois qu’il fut assez proche il attrapa la jambe gauche de la demoiselle, à ce moment là, le regard de la demoiselle prit une teinte de pur peur, le fait du contact sur sa jambe lui rappelait l'incendie, aussi vif que l’éclair, elle s’extirpa et s’éloigna à une grande  vitesse du patron qui sembla comprendre qu’il avait merdé. L’effet de peur avait été si intense que notre demoiselle n’avait pas regardé derrière elle se percutant contre les casiers, l’on aurait pu croire que l’on avait lancé un objet.

“Oh merde…”

Le patron lança sa veste sur Raphaëlle de manière à ce que son visage soit caché.

“Boooooooooooooooooon… Tu feras comme si tu n’as rien vu d’accord ?”

D’un sourire innocent il avait sortit ça, mais très vite il reprit parole.

“Ton surnom sera… Howlite ou Nacre je te laisse choisir !”
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Dylan Anagnos
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Dylan Anagnos
Mer 24 Juil 2024 - 11:04
Nouveau travail
Le 22 juillet, au maid café de Jurong West, avec un Raphaëlle Nova
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Alors que je m’inquiète de l’état du patron, il semblerait que cela ne fasse ni chaud ni froid à Obsidienne qui se contente de l’observer sans rien dire. Je ne comprends pas du tout pourquoi elle réagit de cette manière alors que quelqu’un pleure devant elle. Ah… En fait, j’ai moi aussi connu ça… en pire. Peut-être qu’elle ne veut pas s’en occuper ? Je n’arrive pas à savoir et cela m’inquiète d’autant plus…
A mes questions et à mon inquiétude, elle me regarde avant de me répondre d’une manière que je trouve pour le moins énigmatique. Est-ce parce qu’elle ne peut pas le contredire qu’elle ne peut pas lui tirer les oreilles ? Je ne sais vraiment pas quoi penser de tout ça… Et, comme pour couper court à tout ceci, elle me demande mon âge. Bien que je cherche un instant le rapport entre cela et le patron qui pleure, je finis par répondre simplement à la question qui m’est posée :

J’ai 27 ans… Euhm… Comme tu m’as dis-...


Avant même que je puisse terminer ma phrase, je fais face à une réaction très vive d'Obsidienne que je ne comprends pas du tout. Elle s’est levée d’un coup et reculée jusqu’à ce qu’elle soit bloquée par les casiers. Tout ceci avec une expression de peur pure marquée sur le visage. Mon regard est sur elle, inquiet, alors que je ne sais pas quoi faire puisque je ne comprends pas ce qu’il se passe. C’est alors que j’entends la voix du patron s’élever non pas de derrière la table mais de dessous la table. Je baisse les yeux et, en le voyant là, je me lève, faisant tomber la chaise dans mon mouvement, en poussant un cri de surprise. Je ne l’avais ni entendu arrêter de pleurer, ni vu bouger, tant j’étais concentré sur la jeune femme, ses paroles et sa question. Je voulais également lui poser les miennes…
Je ne saurais dire pourquoi, mais il lui cache le visage de sa veste sans s’approcher d’elle en demandant à faire comme si on n’avait rien vu. Je ne suis pas sûr de savoir s’il me parle à moi mais, dans le doute, je murmure doucement :

D’accord…


Si c’est bel et bien moi à qui cela a été demandé, je me demande tout de même pourquoi ? Que vient-il de se passer exactement ? Pourquoi Obsidienne a-t-elle l’air terrifiée ? Ne peut-on rien faire pour la rassurer ?

Comme si de rien n’était, le patron me parle finalement de mon surnom en se tournant vers moi. Il m’en propose deux. Howlite… ou nacre… Je ne connais aucune des deux. Pourtant, c’est à moi de choisir que je préfère. Alors, plus que sur l’apparence de la pierre ou leur signification -puisqu’il paraît que les pierres précieuses sont symboliques-, je me concentre sur la sonorité des deux mots. Je finis par prononcer mon choix avec peu d’assurance par crainte de ne pas avoir le choix en réalité, mais soulagé d’avoir une autre preuve que je suis accepté pour travailler ici :

Howlite… s’il vous plaît…


Ce mot me paraît bien plus doux que nacre qui semble craquer comme du sable. Je me répète un instant le nom de ma pierre avant de regarder à nouveau Obsidienne. Je demande alors avec inquiétude :

Que peut-on faire pour elle ? Est-ce que… ça arrive souvent ?


Si tel est le cas, il vaut mieux que je le sache pour être sûr de pouvoir l’aider si cela venait à se reproduire. Quoique, pour pouvoir réagir dans ce cas-là, il vaudrait mieux que la marche à suivre me soit expliquée. C’est tout de même étrange de la voir avec une veste sur le visage, comme ça…
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